Scènes de vie
Voici presque trois semaines que nous sommes en Zambie et nous sommes aujourd’hui bien habitués, circulons sans aucun souci et commençons à maîtriser quelques us et coutumes locaux.
Les Zambiens sont dans l’ensemble très sympathiques et faciles à rencontrer notamment grâce à la langue anglaise qu’ils parlent tous. Lorsque vous traversez un marché, une rue commerçante ou encore un lieu touristique, ils vous interpellent avec un “Iwé!” qui veut dire “Eh toi!”, soit pour vous proposer un taxi, ou encore une recharge de carte de téléphone, des légumes ou bien des bracelets en cuivre et des statuettes en bois.
Livingstone est une ville assez petite comparativement à la capitale Lusaka. En effet, elle ne vit principalement que du fait de sa localisation proche des chutes Victoria. Cela contribue clairement à l’atmosphère provinciale et l’ambiance de village qui peut y régner. La végétation est bien présente à travers les nombreux arbres dans les cours des maisons. Au-delà des routes principales, le sable rouge est omniprésent sur les chemins…et sur nos vêtements.
Les maisons sont de plain-pied et souvent en partie peintes avec des couleurs vives. Des petits potagers parsèment les voisinages et l’on s’amuse de découvrir dans chaque cour en allant à l’école les occupations des uns et des autres: ici on arrose le potager, là on se lave dans la bassine, un peu plus loin on fabrique des blocs de béton pour une maison qui est en train de se construire un peu plus loin.
La vie est rustique et la pauvreté visible à travers par exemple les vêtements des enfants, le nombre de personnes vivant de tous petits commerces, l’état des maisons et des installations. Mais nous n’avons pas vu de scènes de forte pauvreté comme nous avons pu en voir parfois en Afrique de l’Ouest ou encore en Inde.
Entrée de maison depuis la route Maison colorée La mosquée! Maison et boutique à la fois Dans ma cour il y a…une camionnette sans roues… …des blocs de béton qui sèchent… …un vélo… …des papayes
Concernant les commerces, il y a plusieurs niveaux: les étales du marché tel que le Mbita Market, les petites échopes d’une pièce unique vendant un mélange de produits de première nécessité, les boutiques le long des rues commerçantes et enfin les supermarchés. Les enseignes des échoppes et boutiques contribuent beaucoup à l’atmosphère car elles sont souvent peintes et avec quelques slogans bien accrocheurs. On trouve aussi des campagnes de sensibilisation à la malaria et au virus du sida…c’est moins commerçant mais utile.
Chez le barbier, sponsorisé apparemment par la compagnie de téléphone L’échope quincaillerie Les boutiques de mode locales… …et celles sponsorisées par l’église! Que des jupes longues bien sûr. Restaurant et autres services Tissus africains…évidemment, nous fîmes des robes pour les filles Attention, Malaria!
Dans un tel environnement, on revient aux choses basiques de la vie et on se réjouit de voir les filles s’amuser d’un rien et faire preuve de créativité pour inventer des jeux et occuper leur temps libre.
On peut se protéger du soleil et avoir du style! Basket – version 1 Basket – version 2 Nettoyage du jardin Nettoyage du jardin Ville imaginaire avec Sara, volontaire nouvellement arrivée